La valse de la culpabilisation pour sauver notre planète s’installe sur nos écrans, faites attention à vos douches, vos pailles, trier vos déchets, prenez votre vélo … dans un sens cela va dans la bonne direction, mais en se faisant l’avocat du diable, nous pouvons aller à Madrid en avion pour 50 euros. Visiblement, on est encore loin d’avoir pris conscience de l’urgence écologique et de ces conséquences.

Histoire de rappeler quelques fondamentaux, l’avion émet entre 30 et 50 fois plus de CO2 que le train et rien qu’un Paris-Lisbonne c’est 550 kg de CO2 au compteur, soit quasiment 30% de votre empreinte carbone souhaitée à l’année. Les affaires sont les affaires alors pourquoi pointer du doigt les plus gros pollueurs. Nos politiques si soucieux de l’intérêt général n’ont pas dans leurs agendas pris des mesures climatiques un minimum ambitieuses. 

Et pourtant en informant clairement les voyageurs sur leur bilan carbone en avion, en taxant le kérosène, en condamnant le greenwashing des entreprises de l’aviation, en proposant des solutions de transport plus écologique, ce serait déjà un message clairement identifiable. Le fait qu’on est encore des voyages si peu chers montre clairement que l’on n’a pas compris ce que veut dire baisser son bilan carbone.