Les animaux sauvages prennent chers, en à peine 50 ans près de 70% de la faune sauvage à disparu et on atteint 94% dans les zones tropicales et en Amérique latine. Les populations de poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles disparaissent à un rythme effrayant. Tous les voyants sont au rouge et pourtant on continue à sabrer le champagne. Ces animaux sont indispensables à la bonne santé de nos forêts, nos fleuves, nos océans. Sans eux et l’immense service qu’ils nous apportent, nos écosystèmes vont s’effondrer et l’addition va être sacrément salée.
Les causes sont multiples, chasse, braconnage , perte d’habitat, surexploitation, réchauffement climatique, agriculture intensive, pesticide, artificialisation des sols … L’humanité est en train de coloniser l’ensemble de la planète, il y a aujourd’hui moins de 20 % des terres qui sont vierges de l’activité humaine. L’agriculture à elle seule est la cause de 80% de la déforestation mondiale et pèse pour près de 70 % de la consommation d’eau. Pour se donner une idée du ravage, c’est l’équivalent de 40 terrains de foot qui disparaissent chaque minute emportant faunes et flores dans son sillage.
« Nous pouvons, en diminuant notre consommation de viande, individuellement, diminuer notre propre impact sur la déforestation et donc sur la disparition des espèces » Pascal Canfin, directeur général du WWF France.
Nous assistons à la destruction de la nature par l’humanité et au lieu de se pauser pour mettre en place des solutions, on met le pied sur l’accélérateur. Il nous sera impossible de payer les services que la nature nous rend, ça remettrait en cause l’ensemble de nos économies. Nous devons repenser nos modèles de sociétés et sortir de ce système libéral en mangeant moins de viande, en consommant moins de vêtements, en voyageant moins, en travaillant différemment et surtout en interpellant nos décideurs et ces lobbys qui nous empêchent de sauver le vivant. Nous devons, ensemble, protéger notre nature et rebâtir notre propre nature.
Source : huffingtonpost