Photo L214
Une nouvelle vidéo de L214 met en évidence la maltraitance de dindes et dindons de l’élevage intensif EARL Trochu à Sainte-Anne-sur-Brivet en Loire-Atlantique (Pays de la Loire). Ces fermes usines sont un enfer pour les animaux sciemment cachés aux yeux des consommateurs pour protéger l’industrie de la viande. Une industrie qui prend soin de privatiser le vivant, car 70 % des terres agricoles sont destinées directement ou indirectement à nourrir des animaux qui finiront dans nos assiettes.
Dans cette vidéo, les animaux sont entassés les uns sur les autres, dans un bâtiment sans lumière naturelle et sans aucun accès à l’extérieur. Sans becs, car on a prit soin de leur enlever, ils survivent dans une des conditions de vie sordides jusqu’à l’abattoir. Sur les images de L214, on voit les employés les faire rentrer de force dans des cages minuscules à coup de pied. Pas besoin d’avoir fait l’ENA pour comprendre que ces animaux sont comprimés pendant des heures comme de vulgaires colis. On ne parle pas de 3 volatiles, mais de 100 000 dindes abattues par semaine pour cette seule usine.
Cette violence, nos gouvernants ont décidé de nous la cacher, en créant la cellule de police Déméter, lancée le 3 octobre 2019 par Christophe Castaner. Pour faire simple, on ne veut pas de vidéos qui nuisent au business et selon ses propres termes ; « Des individus s’introduisent dans leurs exploitations agricoles et les bloquent. Ils font des films aux commentaires orduriers, avant de jeter les exploitants en pâture sur les réseaux sociaux ». L’arsenal juridique est là pour mettre fin aux lanceurs d’alertes et nous cacher la terrible réalité de la rentabilité et protéger cette caste, car seulement 1% des fermes françaises produisent plus de la moitié de notre viande.
Le communiqué de presse de la L214. Le lien vers la pétition demandant la fin de ces violences illégales et le respect de la loi.