Emmanuel Macron clamait haut et fort «ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas!». Et bien, on a la réponse, il ne sera pas ! Il nous avait promis dans une interview de @hugodecrypte, un Pass Rail illimité à 49€/mois mais ce changement radical qui aurait bouleversé notre façon de voyager et de préserver notre planète est définitivement enterré.

Un pass qui en plus de nous permettre de découvrir notre pays et d’aller au travail différemment, nous aurait permis de faire baisser drastiquement notre bilan carbone, tout en soulageant notre portefeuille. Moins de nuisances sonores, moins de pétrole consommé et surtout moins de pollution, qui tuent chaque année en Europe, 800 000 personnes. Ça aurait été un pas vers un monde nouveau dont nous avons cruellement besoin. Le secteur des transports produit à lui seul 30% des émissions de CO2 avec en tête de gondole, le train qui émet 11 fois moins de gaz à effet de serre que la voiture et 130 fois moins que l’avion. Pas de chance, notre souverain à estimer que çà coûterait bien trop cher aux régions, tout en amputant de 2 milliards le budget de la transition écologique.

5 de nos pays voisins (Luxembourg, Allemagne, Autriche, Espagne, Malte) ont pourtant déjà adopté ce pass. Ils ont pris ce tournant et anticipé la crise climatique en offrant la gratuité partielle ou totale de leurs transports en commun. En Allemagne par exemple, le coût du pass est estimé à 3 milliards d’euros par an (soit moins de 0,08 % du PIB allemand). Pourquoi ne pas voir plus grand et rêver d’un monde, où tous les transports en commun seraient offerts à tous sans exception ? On pourrait taxer tout simplement les supers profits des entreprises les plus pollueuses qui participeraient au bien commun, au lieu de nous précipiter dans un monde qui crame. L’ardoise de l’inaction climatique risque d’être clairement bien plus salée…

Source : La Relève et la PesteFutura ScienceAlternative Economique Voyager en train L’info durable