Nouvelle fresque SOULUTION au compteur et cette fois, c’est dans une chambre de l‘Hôtel Beaucour à Strasbourg. L’occasion de parler d’écologie et de notre rapport aux privilèges dans un monde qui n’arrive pas à prendre conscience de son impact désastreux sur nos écosystèmes.
Nous sommes la génération qui dans l’histoire de l’humanité avons eu le plus de privilèges. Chauffage, congés payés, santé gratuite, éducation, retraite et j’en passe. Nous pouvons tout avoir le plus vite possible, à condition de payer sans être regardants sur les conséquences de nos modes de vie. Ce confort à un coût terrible qui se fait au détriment des peuples, de la nature, des animaux . Nous avons détruit, en 50 ans, nos écosystèmes comme jamais l’Homme ne l’avait fait dans l’histoire de l’humanité. Nous avons éradiqué, 80% des insectes, 70% de la faune sauvage, polluer l’ensemble de nos cours d’eau et nos métaux rares et l’énergie vont également très prochainement disparaître.
En coupant notre empathie, nous évitons de nous poser des questions, car nous ne souhaitons aucunement voir disparaître nos acquis même si cela doit se faire au détriment de notre planète. Personne n’est innocent dans l’histoire et en même temps, nos médias et nos dirigeants ont une énorme part de responsabilité dans ce manque d’informations et pour cause, car il remet en cause le fondement de nos sociétés. Tant que nous payons, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons quitte à détruire la planète et force est de constater que l’homme excelle dans ce domaine. J’aimerais que mon avenir soit détendu, mais les chiffres me prouve le contraire, l’addition va être salée et davantage si nous ne remettons pas en cause nos modes de vie.
Le problème est systémique est les solutions ne peuvent être que systémiques. Toutes les solutions existent, nous pouvons produire du plastique bio, dépolluer nos champs, construire nos maisons en chanvre, forcer nos dirigeants à faire des choix éthiques pour la planète. Nous devrions subventionner les entreprises vertueuses et taxer fortement les gros pollueurs, l’inaction climatique n’est plus acceptable, mais criminelle. Un nouveau système politique et économique doit voir le jour. Pour cela, nous devons être informés, mettre fin aux comportements prédateurs, offrir des solutions étant le fruit de décisions démocratiques et bien entendu remettre en cause nos privilèges.
On récolte ce qu’on s’aime…