Pour le coup, difficile de rater mon slogan ! A mes yeux, il me parait primordial d’imposer le sujet climatique à nos décideurs afin qu’un changement systémique est lieu. Notre système est obsolète et il suffit de lire les chiffres pour comprendre que quelque chose ne tourne pas rond. Il ne reste plus que 4% d’animaux sauvages, 80% des insectes ont été éradiqués, 50% de nos forêts ont disparu, nous avons pollué l’ensemble de nos mers et désormais même l’eau de pluie est impropre à la consommation. Nous avons été dans l’histoire de l’humanité, ceux qui ont le plus dévasté la planète. Alors on fait quoi ? 

Pour commencer, nous devons être des millions à imposer ce débat de sociétés à nos élites. L’écologie est avant tout une lutte des classes, car comment demander à 7 milliards de personnes de faire des efforts si la minorité la plus pollueuse ne joue pas le jeu. Les 1% les plus riches sont responsables de bien plus de CO2 que les 50% les plus pauvres et par leurs comportements prédateurs, ils font la promotion d’une idéologie qui détruit notre monde. À quoi bon courir après la croissance si cela ne nous permet pas de mieux vivre. Soit on sauve les marges du CAC40, soit on sauve la planète, mais il va falloir choisir ! 

Le combo pandémie, canicules, sécheresse, inflation ont fait changer les mentalités à vitesse lumière. Nous prenons collectivement conscience que sans vies sur terre, plus aucun autre combat ne pourra être mené. Nos sociétés se sont construites sur la croissance et pourtant ce monde prend fin. Que ce soit par la raréfaction des énergies, l’effondrement de la biodiversité, le changement climatique, de gré ou de force, nous allons moins consommer. Nous allons devoir repenser notre relation au travail, partager nos richesses et imaginer de nouveaux modèles de sociétés. L’imagination et non plus la compétitivité se doit d’être conjuguée …