Pas besoin d’avoir fait l’Ena pour comprendre que quelque chose ne tourne pas rond. Canicules à répétition, extinctions animales, notre terre, nos mers, notre air sont pollués comme jamais dans l’histoire de l’humanité. Nous voyons ce qui se passe à seulement +1,1 degré, alors imaginez un peu ce qui devrait arriver à +2 ou +3 degrés. Logiquement, nous devrions subventionner les entreprises vertueuses et taxer fortement les gros pollueurs, nous serions collectivement gagnants d’un point de vue écologique, social et éthique. Et pourtant au lieu de prendre des mesures drastiques, nous mettons le pied au plancher.
Nos dirigeants continuent à défendre bec et ongles un système par intérêts et idéologie. Le changement climatique devrait être notre première préoccupation, car si la vie sur terre disparaît, aucun autre combat ne pourra être mené. C’est à nous collectivement de les acculer, de les obliger à changer de système, nous n’avons plus le luxe d’attendre 30 ans. Nous devons impérativement végétaliser nos sols, mais tous les arbres du monde ne survivront pas si nous continuons à consommer de la sorte. L’enfer est à notre porte, il est temps de mettre un grand coup de balai.
Tout en faisant preuve d’empathie et d’écoute, il est urgent de mettre fin aux injustices sociales, fiscales et écologiques. Comme le disait si justement Albert Einstein » Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent sans rien faire » et c’est justement parce que nous restons muets, nous détournons le regard, que nous en sommes arrivés là. Toutes les solutions existent déjà et ne demandent qu’à être appliquées. Si nous sommes des milliers à nous dresser, ils seront obligés de penser différemment et collectivement.
Ce n’est pas simple de voyager sans prendre l’avion, de réduire sa consommation de viande, de consommer moins, mais ce sera toujours mieux que de vivre dans un monde à 50 degrés, sans eau, ni nourriture.
Nous pouvons penser l’agriculture vertueusement, remettre en cause le système bancaire, mettre fin aux pratiques industrielles destructrices, éradiquer la publicité, changer nos régimes alimentaires, développer notre sens critique à l’école et surtout partager les richesses. Contrairement aux idées reçus, l’homme est profondément coopératif, capable de créativité, d’être vertueux et bienveillants. Le meilleur de l’homme nous attend alors rejoignons-nous et mettons leur une pression d’enfer. L’ancien monde s’écroule, bienvenu dans le monde demain !
Comment les banques détruisent la planète
On savait déjà que les banques sont la clef de voûte de l’évasion fiscale. Cerise sur le gâteau, leurs empreintes carbone aggravent considérablement le changement climatique en investissant dans des industries polluantes responsables des émissions de gaz à effet de serre. A elles seules, les 6 grandes banques françaises ont une empreinte carbone qui représente près de 8 fois les émissions de gaz à effet de serre de la France entière et font de la France le 3e pays à soutenir le plus le développement des énergies fossiles, derrière les États-Unis et la Chine. Le rapport Banking On Climate Chaos de mars 2022, dévoile que les banques françaises ont versé 352 milliards de dollars aux énergies fossiles de 2016 à 2021. 87% de cette somme gigantesque provient de seulement 3 banques : la Société Générale, le Crédit Agricole et BNP Paribas. En choisissant de financer des projets destructeurs pour la planète, elles façonnent notre monde et pour le coup sont à l’origine du chaos climatique. Alors, comment faire ? Et bien, vous pouvez demander des comptes à nos dirigeants et aux banques pour interdire ces pratiques, signer des pétitions, militer pour une taxation des transactions financière, où quitter votre établissement bancaire pour rejoindre une banque éthique qui vous permettra de placer votre argent de façon écoresponsable.
Le rôle de la publicité dans le changement climatique
Le grand gagnant dans le jeu du libéralisme est bien souvent celui qui offre le produit aux moindres coûts sans se soucier de où, par qui et comment il a été fabriqué. Pour que çà passe crème, on enrobe le produit d’un beau paquet cadeau par la publicité qui nous incitera à acheter ce produit polluant. Obsolescence programmé, greenwashing, tout est bon pour faire grandir la surconsommation et le productivisme. Mais cette invasion de la publicité dans nos rues, nos écrans, nos téléphones peut-elle cohabiter avec l’urgence climatique. Il paraît urgent de quitter ce système qui détruit notre planète, notre empathie, notre humanité, pour aller vers un nouveau système vertueux. La publicité ne nous mène pas au bonheur, bien au contraire, et pourquoi ne pas suivre l’exemple de la ville de Grenoble qui en 2014 à retiré 326 panneaux publicitaires au profit d’arbres. 88% des Français pensent que les entreprises incitent à la surconsommation, les Stops pub envahissent nos boîtes aux lettres et pourtant nos politiques sont clairement en retard.
Source : Mr Mondialisation