Canicules, sécheresses, incendies, inflation… Après cet été, la prise de conscience du réchauffement climatique va-t-elle avoir lieu. Bon visiblement, ce n’est pas gagné, mais certains pays de l’Union européenne l’ont déjà anticipé et mis en place une nouvelle façon de voyager. À contre-courant la SNCF nous propose des billets à crédit, une mesure à mille lieux du défi qui nous attend.
Luxembourg, Allemagne, Autriche, Espagne, Malte, ces pays ont déjà pris le tournant et anticipé la crise climatique en offrant la gratuité partielle ou totale de leurs transports en commun. Ce financement massif est un message fort envoyé au monde pour changer notre façon de voyager, soulager nos économies et diminuer drastiquement la consommation de carburant, les nuisances sonores et la pollution de nos villes. C’est une question de justice sociale, fiscale et bien entendu climatique, un pas vers un monde nouveau dont nous avons cruellement besoin.
Et pourquoi ne pas rêver, d’un monde où tous les transports en commun seraient offerts à tous sans exception. J’entends des voix déjà s’élever, la gratuité n’existe pas et bien taxons les supers profits des entreprises les plus pollueuses pour le bien commun. Ce serait un message politique de justice sociale extrêmement fort adressé à tous, une nouvelle façon de voir le monde où les entreprises les moins vertueuses financeraient la transformation du service public et à coup sûr s’empresseraient de trouver des solutions pour préserver la planète et ainsi redorer leurs images.
Cette mesure de bon sens, nous devons l’imposer à nos dirigeants si soucieux de préserver la planète dans les mots. Nous devons prendre un autre chemin et quel plaisir de faire payer l’ardoise à ceux qui détruisent le plus la planète tout en prenant soin de ne pas payer d’impôt, à l’image de Total qui après avoir engrangé des milliards de résultats arrive par enchantement, à ne pas payer d’impôt en France alors que 25% de son activité se trouve sur notre sol. Certains pays ont déjà pris ce chemin et nous montrent clairement que c’est possible.
Source : La relève et la peste – La voix du nord
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