Le fou rire de Kylian Mbappé et de l’entraîneur du PSG pourrait à la grande surprise se révéler une bonne nouvelle pour la planète. Cette conférence de presse, a largement dépassé la sphère écolo, preuve en né que la conscience écologique s’est enracinée dans les esprits. À première vue, le rire de Mbappé et son coach est significatif du mépris de nos premiers de cordée face aux changements climatiques. Mais alors, pourquoi le voir sous l’angle de la bonne nouvelle ?

Il y a encore 2 ans, cette séquence n’aurait pas fait grand bruit, mais entre temps, un été caniculaire et une restriction énergétique ont débarqué. De plus en plus de monde prend conscience de la gravité du changement climatique et de l’impact que cela aura dans nos sociétés. Nous allons devoir apprendre à vivre autrement et ce tollé médiatique est la preuve que le changement climatique ne fait plus rire. Bien au contraire, il a laissé place à l’écoanxiété au point que des enfants comprennent les tenants et les aboutissants du réchauffement climatique et en arrivent à faire grève.

Par extension, plus aucune équipe de football ne pourra botter en touche par une boutade, car les médias, les réseaux sociaux se sont emparés de la question écologique. Nos premiers de cordée vont devoir, désormais, s’intéresser au climat s’ils veulent conserver leur capital sympathie. En s’informant, ils feront des choix qui vont impacter des millions de gens. Ces personnalités médiatiques sont suivies par des millions de followers alors imaginez si, demain, ils décident de s’engager dans cette révolution écologique. Ils auront clairement bien plus d’impact que tous les rapports du GIEC réuni. 

La justice sociale est primordiale pour pouvoir changer de direction et nous avons cruellement besoin que les plus gros pollueurs changent leurs façons de vivre. En les interpellant avec pédagogie, nous avons beaucoup plus de chance que leurs notoriétés fassent progresser la conscience écologique. Déjà de nombreuses ONG ont contacté le PSG afin de les former et de les accompagner aux enjeux climatiques. Les mentalités changent alors autant s’en réjouir !