Après 5 mois de batailles judiciaires, une détention prolongée à six reprises et quatre recours rejetés, Paul Watson, le fondateur de l’ONG Sea Sheapard, va pouvoir rentrer en France, où sa famille est installée. C’est une grande victoire pour Paul mais également pour tous les activistes, les lanceurs d’alertes, les défenseurs de la planète qui choisissent la désobéissance civile. Face aux puissants qui méprisent le vivant, nous avons le pouvoir du nombre et avec une mobilisation mondiale, nous pouvons agir. Paul Watson en est l’exemple vivant et notre pirate de 74 ans, grâce à cette mobilisation, ne finira pas ses jours en prison.
Sea Sheapard continuera donc à vouloir faire respecter la loi internationale qui interdit la chasse aux baleines dans le monde depuis 1986, en recourant à la « non-violence agressive », qui prône de harceler frontalement les braconniers sans recourir à la violence physique. Au menu, musique classique à plein volume, envoi de cordages sous les hélices des navires-harpons et jet de peintures rouges et de boules puantes à base d’acide butyrique, un composant inoffensif mais pas pour le Japon qui estime qu’elles auraient causé des brûlures au visage d’un pêcheur. La bataille judiciaire devrait continuer sans aucun doute et en même temps cette victoire nous témoigne qu’ensemble, nous pouvons stopper l’injustice.