Nos animaux d’élevages, dans les publicités, gambadent joyeusement dans une nature luxuriante, mais quand est-il vraiment de leurs vies avant de finir dans nos assiettes. On est loin et même très loin de cette belle carte postale, 80% d’entre eux vivent parqués dans des conditions épouvantables, sans aucun accès à l’extérieur. En clair, ils ne découvriront jamais un champ où la douceur du soleil.
La valse des chiffres est tout simplement effrayante, 1380 milliards d’animaux sont tués par années dans le monde, ce qui fait au bas mot, 183 animaux tués par an et par habitant. Rien qu’en France, 3,2 millions d’animaux d’élevages sont tués chaque jour donc 68% sont des poulets. Cette violence, nos gouvernants ont décidé de nous la cacher, en créant la cellule de police Déméter, lancée le 3 octobre 2019 par Christophe Castaner. Tous lanceurs d’alertes révélant ces atrocités seront lourdement sanctionnés et pour cause, car seulement 1% des fermes françaises produisent plus de la moitié de notre viande. On protège les intérêts privés, mais pas les citoyens et encore moins les animaux. Problème éthique, politique, écologique, de santé publique et pourtant des solutions existent comme en témoigne l’exemple de Nicolas Petit.
Illustration par L214
La rentabilité est le mot d’ordre. Produire toujours plus de viandes, d’œufs, de lait et le plus vite possible. Pour cela, nos industriels vont sélectionner et même modifier nos animaux pour faire exploser la production. Les poules pondeuses pondent aujourd’hui plus de 330 œufs par an, alors qu’à l’état sauvage, elles n’en produisaient pas plus d’une vingtaine. Entassées par milliers, dans leurs excréments, bourrés d’antibiotiques, leurs espérances ne se comptent plus en années, mais en jours. En acceptant cette barbarie, nous perdons notre humanité et ce système génocidaire nous entraîne à notre perte, car 70% des denrées que nous produisons sont destinés aux animaux, sans parler du bilan carbone qui a désormais dépassé celui de tous les transports confondus.
SOURCE : L214