Dans un monde où la quasi totalité de la viande consommée provient de l’élevage industriel, un homme s’est fait la promesse de toujours respecter le bien-être de ses animaux. Nicolas Petit producteur de céréales bio et éleveur de volailles en plein-air à Auch, dans le Gers a simplement dit non au précepte de l’agriculture industrielle. Ni produit vétérinaire, ni OGM, ni hangar fermé. Depuis 20 ans, ses volailles et ses porcs noirs sont élevées en plein-air, nourries aux fruits et céréales biologiques issues de sa ferme et gambade donc dehors tranquillement. L’éleveur possède 10 cabanes de 34 m2 dans sa ferme pouvant accueillir chacune au maximum 500 volailles. Le tout au milieu des centaines d’arbres plantés par Nicolas Petit, pionnier de l’agroforesterie.
« C’est une question de bien-être animal, a-t-il affirmé. Un animal stressé développe des maladies, des parasites. Une volaille, c’est un être vivant. Si on nous enferme tous les jours, on devient fou. Je veux que les gens se rendent compte de ce qu’il se passe. »
Durant toutes ces années, ses animaux qui vivent à l’extérieur 24 heures sur 24 n’ont jamais été malades et ont échappées à toute les pandémies. Avec ses 1O OOO volailles qui passent à l’année, aucun produit vétérinaire utilisé et pourtant le résultat est là, sa ferme se porte merveilleusement bien. C’est une question de bien être animal, un animal mal nourri, enfermé dans une promiscuité inhumaine à toutes les chances de tomber malade. Malheureusement, l’état ne l’entend clairement pas de cette manière et après la diffusion de son expérience sur France 2, l’éleveur a été obligé d’enfermer ses poules. Décision que logiquement il refuse d’appliquer pour faire contrepoids à la filière «industrielle», continuer à cultiver sainement et ne pas priver ses protégés de libertés.