Dans un monde idéal, pour faire un simple yaourt, nous aurions besoin d’une vache et d’un peu d’herbe, mais désormais on a besoin de phosphate du Maroc, de soja brésilien, de pétrole libyen et la liste est encore longue. L’alimentation n’est plus un secteur économique qui nourrit localement, mais un enchevêtrement de secteurs économiques interdépendants, le plus souvent éloignés géographiquement. Effondrement du vivant, souffrances animales, pollutions: notre système agricole est à bout de souffle.