En 50 ans, l’homme a eu sa vie totalement bouleversée. Éducation et système de santé gratuit, retraite, congés payés, chauffage, eau potable, voyages à l’étranger pour 50 euros, films à la demande … Jamais dans l’histoire de l’humanité, l’homme n’aura eu autant de privilèges. Complètement addict à ce confort, nous avons collectivement détourné les yeux sur les conséquences de nos modes de vie et l’urgence désormais est à notre porte.
Depuis de très nombreuses années, nos scientifiques clament haut et fort que nous fonçons dans le mur, car jamais dans l’histoire de l’humanité, l’homme n’aura autant détruit la planète : extinctions animales, pollutions, changement climatique… Nos dirigeants si soucieux du bien commun ont décidé de prendre le problème à bras le corps. En 2015, ils signent l’accord de Paris afin de limiter l’augmentation de la température en dessous de +2 °C avant 2100 et enjoignent les États à poursuivre les efforts en direction des +1,5 °C. De belles paroles sans actes forts engendrent une tragédie. Le fameux +1,5 °C devrait être dépassé dès 2040, quant au +2°C il devrait être atteint en 2060 selon les experts du GIEC. Certains pourraient se dire que deux degrés, ce n’est pas la fin du monde et bien un peu quand même. Pour vous donner une idée de ce qui nous attend dans moins de 40 ans, avec + 2 °C, nous n’aurions plus de coraux donc une perte considérable des vies dans nos océans. Une bonne partie de nos forêts auront également disparu, ce qui aura un impact considérable sur notre agriculture. Les Nations unies prévoient déjà 1 milliard de personnes obligées de quitter leurs terres ancestrales, donc 300 millions en Europe et plus de 3 milliards avant la fin du siècle.
Cette information d’une importance capitale pour notre avenir devrait tourner en boucle dans nos médias, mais force est de constater que c’est la reine d’Angleterre, la réforme des retraites ou Pierre Palmade qui remporte la victoire. Avec des millions de personnes, obligés de quitter leurs terres arides, il y a peu de chances que notre système de santé, d’éducation, de retraites et économique puisse survivre. Nous allons devoir collectivement trouver des solutions pour nous adapter et écouter celles et ceux qui déjà nous proposent déjà des solutions. Qu’on le veuille ou non notre monde va changer et plus nous attendons, plus le choc sera brutal.
Source : Bon Pote – Afrique Renouveau – Science et Avenir – France24