Éditorialistes, hommes politiques, stars du ciné … vent debout après la publication des déplacements de leurs jets privés. Les « ayatollahs verts » sont de retour et en veulent à leurs libertés, alors que leurs avions ne représentent qu’un infime pourcentage des émissions de CO2. Et pourtant, cette caste de privilégiés est révélatrice du gouffre qui nous empêche de prendre la réelle mesure du défi qui nous attend.
Quelques chiffres sont les bienvenues, un vol en avion est 50 fois plus pollueur qu’en voyage en TGV alors je vous laisse imaginer l’empreinte carbone d’un jet privé. En seulement une heure, il peut émettre deux tonnes de CO2, soit l’empreinte qu’un Français devrait émettre en une année selon l’accord de Paris. Pour clôturer l’addition, un vol sur dix au départ de la France a été effectué en jet privé, donc la moitié pour moins de 500 km.
Pendant ce temps, notre gouvernement nous propose de couper notre wifi, actionne des amendes pour les conducteurs qui ne coupent pas leurs moteurs à l’arrêt alors qu’il serait si simple de lourdement taxer les plus pollueurs afin de redistribuer cet argent aux changements climatiques. Nous sommes en urgence écologique, tous les secteurs doivent réduire leurs émissions et principalement les plus pollueurs. C’est simplement une question de bon sens.
Bernard Arnault, Bolloré, Musk, … sont encore vus comme des dieux vivants. Ils personnifient un système qui est en train de tuer toutes vies sur terre. Soit on continue à soutenir cette idéologie mortifière, quitte à vivre sans eaux, ni nourritures, soit on se donne les moyens de la limiter. La justice sociale est indispensable si l’on souhaite sauvegarder notre planète pour ne pas vivre sous 50 degrés et notre été, nous a donné un bon aperçu de notre futur climatique. L’équation est assez simple …