I FUCK STARBUCKS

Le nouveau patron de Starbucks, Brian Niccol, arrive et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on l’a sacrément chouchouté. Il devrait toucher au bas mot celon le Financial Times environ 100 millions de dollars, entre le revenu en liquide et les actions de l’entreprise. Un petit problème subsiste, notre nouveau boss habite en Californie et le siège social de Starbucks est à Seattle à juste 1600 kilomètres. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Il aurait pu déménager, mais l’entreprise lui fournit un jet privé pour faire ses 1600 kilomètres journaliers 3 fois par semaine tout en claironnant que Starbucks s’engage à vouloir « réduire son empreinte carbone, sa consommation d’eau et ses déchets de 50 % d’ici 2030 ».

Cet exemple à lui seul met en lumière le rôle primordial que nos 1% les plus riches ont sur la destruction du vivant. Selon les calculs rapportés par Courrier International, avec seulement un seul aller-retour par semaine, son bilan carbone serait environ de 321 tonnes de CO2 par an. Pour rappel l’empreinte moyenne d’un Français est de 9 tonnes de CO2 par an. Si l’on multiplie ces trajets par trois, l’addition s’envole. Symbole de réussite, ces jets privés explosent le réchauffement climatique par pure facilité en émettant jusqu’à 2 tonnes de co2 à l’heure. Et pourtant, l’entreprise continue tranquillement à faire du greenwashing tout en cherchant fiscalement à payer le moins d’impôts possible En bref, Starbucks détruit la planète tout en ne participant pas aux biens communs.

Source : Reporterre