Le chanvre est indéniablement la plante emblématique d’une agriculture écologique, la plus adaptée aux enjeux climatiques qui nous attendent. Atout majeur, il est super résistant à la sécheresse et consomme donc très peu d’eau. Autre avantage et non des moindres, il n’a pas besoin de traitement phytosanitaire. Adieu les pesticides, fongicides et autres traitements qui détruis les sols et la biodiversité et cerise sur le gâteau, il attire énormément de prédateurs d’insectes ravageurs. Ennemie incontestée de l’agriculture intensive, cette plante aère les sols grâce à ses immenses racines pivotantes et profondes qui cherchent l’eau profondément et bonus non négligeable, c’est un aspirateur à CO2 qui absorbe autant de carbone qu’une forêt, soit 15 tonnes par hectare tout en dépolluant les sols des métaux lourds. 

Rien ne se jette dans le chanvre, on utilise l’intégralité de la plante. Vous pouvez récolter la fibre au bout de 2 à 3 mois et les graines à 4 ou 5 mois. La fibre qui entoure la tige servira à faire du papier, du plastique, du textile et des matériaux isolants. La chènevotte, la partie intérieure de la tige due à sa capacité à retenir l’eau est le produit idéal pour fabriquer du béton végétal, du paillage dans les jardins ou de la litière. Et pour finir le chènevis, à savoir la graine de chanvre qui est extrêmement riche en protéines, en minéraux et vitamines, sera un allier de choix dans votre cuisine ou dans votre salle de bain pour des produits de cosmétique. On a donc une super plante qui est capable de couvrir nos besoins vitaux, se loger, se nourrir, s’habiller, se soigner et nous protège des changements climatiques. À nous de lui faire retrouver ses lettres de noblesse …