Dés les années 30, Henri Ford proche de la nature et souhaitant contrôler l’ensemble du processus de production d’une voiture sans intermédiaire, demande à ses ingénieurs de développer une voiture 100% naturelle. Le 14 août 1941, la Hemp Body Car est présenté aux monde et fait trembler le lobby automobile, de l’acier et pétrolier. 

Henri Ford opta pour le chanvre, la matière première la plus durable au monde. Convaincu par son rendement, sa croissance très rapide, sa solidité, il pense même qu’elle est même susceptible de remplacer l’acier. Pour cause, sa voiture est plus légère soit un tiers de moins qu’une voiture en acier de taille équivalente, 10 fois plus résistante que l’acier et moins chère à fabriquer. Son prototype, plus solide, plus léger, plus vertueux, devait être vendu à 900 dollars contre 1350 dollars pour une voiture en acier. Pour clôturer le tout, il opta pour un carburant réalisé à base d’éthanol de chanvre beaucoup moins polluant que le pétrole, car il ne rejette pas d’hydrocarbure et peu de monoxyde de carbone. 

Un nouveau monde semblait s’ouvrir, mais le destin en a décidé autrement. L’attaque de Pearl Harbor par les Japonais marque l’engagement des États-Unis dans la seconde guerre mondiale. Le prototype d’Henri Ford finit aux oubliettes et le règne des aciéristes et des pétroliers débuta fermant la porte à des voitures plus légères, plus solides, moins chères et bien plus protectrices de la nature. La production de chanvre s’appuie sur un processus plus écologique, ce qui permettrait à l’industrie automobile d’améliorer son désastreux bilan CO2. A l’échelle mondiale, elle est responsable de 9 % des émissions de CO2. Son empreinte écologique est plus importante que celle de l’UE au complet.

Source : biocarburant et plastique