La fibre de chanvre est l’une des premiers à être utilisée par l’homme pour réaliser des textiles. Pendant des siècles il nous a habillés, jusqu’à l’arrivée du coton, des fibres de synthèse et de ses lobbys qui sont responsables de son interdiction et de la disparition de cette plante hors du commun.
Le chanvre peut être cultivé partout dans le monde, nécessite très peu d’eau et n’a pas besoin de pesticides. Au contraire, le coton est loin d’être écologique et pourtant il correspond à environ 40% de la production mondiale de textiles, tout en étant le troisième consommateur d’eau de la planète. Chaque hectare de chanvre produit 2000 kg de fibres, contre environ 400 kg pour le coton. Le coton est l’une des industries les plus polluantes au monde. Elle couvre environ 2,5% des surfaces cultivées mondiales, mais engloutit 25% des insecticides et 10 % des herbicides selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Si le chanvre remplaçait le coton, l’industrie du coton et des pesticides prendrait une énorme claque tout en préservant des millions de litres d’eaux dans un monde ou les canicules se succèdent.
Mais quand est-il de ces qualités face au coton qui à première vue paraît bien plus doux. Le manque de souplesse du chanvre est dû à la lignime que l’on sait désormais faire disparaître grâce à un champignon. Plus vous laverez votre vêtement plus désormais il sera doux tout en étant très résistant, car le chanvre est une des fibres végétales les plus solides au monde. Magie de cette plante, elle est également imputrescible, ce qui confère un pouvoir antifongique et antibactérien. En d’autres termes, elle prend soin de votre peau et détruit les bactéries. Autre pouvoir à son actif, sa force d’adsorption de l’humidité naturelle du corps qu’elle évacue à merveille, histoire qu’été comme hiver vous soyez à la bonne température. Le chanvre devrait logiquement détrôner le coton mais la filière a quasiment disparu en Europe suite à la campagne de diabolisation initiée par les lobbys dans les années 60 faisant passer cet or vert aux oubliettes.
Source : Weebio