Au fil du temps, nous prenons conscience des conséquences de nos gestes sur l’environnement. On recycle, on fait attention à la nourriture qu’on consomme, on éteint nos lumières, on prend des douches courtes, on opte pour les transports en commun. A coup de campagnes de sensibilisation, le message passe et les coups de pression fiscale s’accentuent peu à peu dans nos finances éveillant nos consciences par la force des choses. Mais au-delà du discours qui tend à nous culpabiliser, qu’en est-il des entreprises ?
Et bien, c’est un peu open-bar pour elles. Selon un rapport de l’ONG internationale Carbon Disclosure Project, plus de 70 % des émissions de gaz à effet de serre émaneraient de seulement 100 entreprises. Les 25 premières firmes du classement sont responsables de la moitié des émissions globales. Forcément nos petits gestes du quotidien face à ces super pollueurs vont avoir du mal à changer la donne. Ces entreprises ont une responsabilité majeure dans l’aggravation du réchauffement climatique et ont un rôle clef à jouer dans la transition écologique.
Alors on fait quoi ? Et bien, on devient “consom’acteurs”, on choisit l’entreprise vertueuse de notre choix. Imagine si demain plus personne n’achète du coca et que nous nous tournions vers une entreprise plus vertueuse, les actionnaires risquant de perdre beaucoup vont vite déguerpir. Ce sont des géants aux pieds d’argiles et nous avons un pouvoir énorme avec simplement notre porte-monnaie. Seulement parfois, ce n’est pas suffisant. Alors il nous reste l’arme ultime non violente, le boycott.
Boycotter ce n’est pas juste ne plus acheter un produit, mais également s’informer, communiquer, éduquer, afin d’éveiller les consciences. Car derrière les beaux discours et les campagnes de publicité, beaucoup ne connaissent pas l’envers du décor et il est important de simplement montrer. Le site “i–boycott.org” est une plateforme qui regroupe des milliers de personnes pour un bras de fer avec les dirigeants de ces entreprises polluantes. Les boycottant propose des exigences concrètes aux entreprises qui doivent fournir des garanties suffisantes. Dans le cas contraire le boycott arrive. Ça marche, car tout simplement les entreprises détestent qu’on touche à leurs images et perdre de l’argent. Imaginez si nous étions des millions, solidaires, prêt à encourager celles et ceux qui préservent la planète plutôt que de la détruire.