Aux États-Unis 35% des ruches disparaissent chaque année. En France depuis 1995, 300 000 ruches périssent chaque année, nous sommes passés de 33 000 tonnes de miel à 10 000 tonnes depuis que de nouveaux insecticides ont fait leur apparition, les néonicotinoïdes. En butinant les fleurs, elles absorbent ces produits, qui attaquent leur système nerveux. Dans l’incapacité de retrouver leur ruche, d’avoir accès à une alimentation naturelle et même de trouver les fleurs qu’elles doivent butiner, elles dépérissent.
Leur système immunitaire devient de plus en plus vulnérable dans un monde où elles sont devenues esclaves d’un écosystème truffé de pesticides. Si nous ne changeons notre rapport à la nature et à la nourriture, il reste peu d’espoir pour les abeilles et également pour l’homme.