Les événements météorologiques extrêmes vont se renforcer, et pourtant au lieu de protéger nos océans, on les pillent comme jamais dans l’histoire de l’humanité. Plus de 1300 milliards d’animaux aquatiques sont tués chaque année pour satisfaire notre appétit gargantuesque. La Commission européenne a demandé aux États de protéger 30% de leurs eaux en s’attaquant à sa première source de destruction : la surpêche avec en ligne de mire le chalutage ou une armée de bulldozers pour attraper quelques poissons décident de tout raser sur leurs passages.
La Grèce a été la première à tenir ses engagements, l’Angleterre était prête à la suivre en interdisant le chalutage de fond dans ses aires marines, mais la France qui est le premier espace maritime européen et 2ème au niveau mondial est intervenu à Bruxelles pour l’en empêcher. La science, les chiffres qui parlent d’eux-mêmes et même la Cour européenne donnent tord aux chalutages, mais mon cher pays qui à décrété 2024, « Année de la mer » se distingue par sa volonté de continuer à détruire nos océans alors qu’elle ne protège ses océans qu’à hauteur de moins de 0,1% face à cette pratique climaticide.
Je vous invite à militer, en parler, signer des pétitions pour mettre la pression sur nos élus, sur cette pratique de pêche qui n’arrive à survivre que grâce aux subventions, sans elles cette méthode de pêche disparaîtrait demain. En détruisant les océans, nous mettons en péril notre propre existence. Les océans jouent un rôle crucial pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre et stabiliser le climat de la Terre. Sans eux, çà ferait bien longtemps que nous aurions des étés à 7O°.
Source : Nation Unis – L214 – La Relève te la Peste – Le quotidien