Le street artiste Belge Roa n’est pas un fervent adepte du star-système ; vous aurez donc du mal à le croiser sur les réseaux sociaux. Ce qui ne l’a pas empêché de peupler le monde de son bestiaire d’espèces oubliées ou mal-aimées, graffées le plus souvent tout simplement en noir et blanc. Il choisit toujours des animaux locaux, parfois morts ou en phase de décomposition, qu’il adapte à l’architecture qu’il choisit. La ville est son terrain de jeux et il nous invite à nous interroger sur leur importance dans notre monde et à nous sensibiliser aux problèmes environnementaux. Par son action, Roa nous oblige à nous questionner et à nous faire prendre conscience que nous vivons un moment particulier de notre histoire, où la nature nous survivra si nous continuons à la détruire.