Dans le street art, le gigantisme est souvent de mise. Pour le coup, direction les miniatures de Miguel Marquez Outside, qui s’amuse à détourner les rues de Sydney dans la capitale australienne, en installant des créations minuscules pour replacer la nature et l’environnement au premier rang, dans un monde où l’homme se place au centre de l’univers. Il nous questionne sur notre rapport de domination, de possession, en privatisant des mini parcelles au sein de l’espace public, ou en donnant de la valeur aux « mauvaises herbes » en les gratifiant d’un award avec une plaque commémorative. Avec humour et poésie, il tente de nous faire prendre conscience de notre rapport à la nature.